Attendant patiemment
Qu'une douce illusion,
Un soir, soudainement,
Nous en donne vision,
L'Esprit était dans l'âtre,
Silencieux, caché là,
Depuis trois ans ou quatre,
Nous ne le savions pas !
Qu'une flamme vacille,
Et nos yeux ébahis,
Distinguent son profil,
Que la lueur trahit.
Délaissés, inconnus,
L'impatience oubliez,
Tel l'Esprit révélé,
Un jour serez connus.
© Robert Gastaud janvier 2008